il était une fois en Anjou...

D’où vient la coopérative funéraire ?

L’initiative en revient à Fernand Cruau, militant de longue date de l’Économie sociale et solidaire, co-fondateur de l’IRESA. Après avoir lu, dans Ouest-France, un article sur la coopérative funéraire de Nantes, la seule existant alors en France, et elle-même issue de l’expérience québécoise, Fernand Cruau contacte, fin 2018, son réseau d’amis et de connaissances en proposant de se lancer dans l’aventure à Angers. Quinze personnes répondent positivement à la sollicitation de participer à un « premier collectif de réflexion ». Les premières rencontres aboutissent en mars 2019 à la création de l’Apcf49 : Association projet Coopérative funéraire 49. Le groupe des « fondateurs » poursuit le travail en vue de la création de la coopérative funéraire : définition des valeurs partagées, création de commissions (ressources, partenariat, communication, réseau), rencontres avec des partenaires potentiels, etc.
Dès juin 2019, l’association organise sa première réunion publique à Angers avec 150 participants. Les premières adhésions arrivent. D’autres viendront à chaque événement proposé par l’association, notamment deux conférences sur l’humusation et les contrats d’obsèques. Début 2022, l’association compte 280 adhérents.
Entre-temps, arrive la Covid. Si elle complique l’avancée du projet, elle ne l’empêche pas. À coup de réunions en visio-conférence ou masquées, le travail collectif se poursuit. Le 22 octobre 2021, vingt-six coopérateurs dont les quinze « fondateurs » de l’association et quatre partenaires se réunissent en assemblée générale au centre Jacques-Tati à Angers, la « Coopérative funéraire 49 – Pompes funèbres de l’Anjou » est créée.